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Drawing with graphite pencil,
paper 224 g/m2
White wooden frame, Plexiglass
55 1/8 x 83 1/8 in.
57 1/2 x 85 3/8 in. framed
Dessin à la mine de graphite,
papier Canson 224 g/m2
Encadrement bois blanc, Plexiglas
140 x 211 cm
146 x 217 cm encadré
2011

And I saw, and behold a white horse: and he that sat on him had a bow; and a crown was given unto him: and he went forth conquering and to conquer

This drawing is the first work in the series devoted to the theme of the four horsemen of the Apocalypse, announcing the scourges that usher in the end of the world. In four drawings, the artist transposes this theme to contemporary society.
The setting of this representation is an old neo-Gothic smoking room from the early 20th century. Originally built for a steamboat, it was recreated and is now on display at the Great Lakes Museum in Chicago. The boat carried businessmen between Detroit, Michigan, Buffalo and New York. In the background to this Gothic room we find a piece of stained glass dedicated to René Robert Le Cavelier de la Salle, who explored the Great Lakes of the United States and Canada, but also the Mississippi River, for the French king in the 17th century
The four horsemen are described in eight verses of the book of Revelation. They appear when the Lamb opens the first four seals. For each seal that is broken, John sees a rider with a horse of a different colour. The white horse at the centre of this composition represents conquest, desire and victory. There have been many different interpretations of this apparition in the book of Revelation. Ancient and modern authors, whether Catholic, Protestant or atheist, have seen it as a symbol of Christ or the triumphant preaching of the Gospel, the “Word of God.” Here, this is symbolised by the explorer De la Salle, who evangelised the American Indians. The bow and crown seen in the artist’s signature represent, respectively, knowledge of the Word of God, and victory.
Religions have always been used to justify the conquest of new territories and the expansion of temporal power. Today, wars are still waged in the name of God and our new economic and financial “religions.”

Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc ; on lui donna une couronne et il partit en vainqueur, et pour vaincre encore

Ce dessin est le premier opus de la série consacrée au thème des quatre cavaliers de l’Apocalypse, annonciateurs des fléaux et qui inaugurent le commencement de la fin du monde. L’artiste nous propose à travers quatre dessins une réinterprétation de ce thème transposé ici dans nos sociétés contemporaines. Cette représentation prend pour cadre un ancien fumoir de style gothique datant du début du xxe siècle qui se trouvait sur un bateau à vapeur. L’on peut encore voir cette pièce qui a été reconstituée au musée des Grands Lacs à Chicago. Ce bateau permettait aux hommes d’affaires de voyager entre Detroit, le Michigan, Buffalo et New York. L’on découvre à l’arrière plan de cette chambre gothique un vitrail consacré à l’explorateur voyageur René Robert Le Cavelier de la Salle. Ce dernier a exploré la région des grands Lacs des Etats Unis et du Canada, puis le fleuve Mississippi au xviie siècle pour le compte du Royaume de France. Les quatre cavaliers sont décrits dans huit versets du livre de l’Apocalypse. Ils apparaissent lorsque l’Agneau ouvre les quatre premiers sceaux. A l’ouverture de chacun de ces sceaux, Jean voit un cheval et son cavalier de couleur différente. Le cheval blanc, au centre de la composition représente la conquête et le désir de victoire. Ce cheval blanc dans le livre de Saint Jean suscite de nombreuses interprétations. De nombreux auteurs anciens et modernes, catholiques, protestants ou incroyants, y ont vu le Christ ou bien la prédication évangélique triomphante : le « Verbe de Dieu », ce que symbolise ici l’explorateur De la Salle convertissant les indiens des Amériques. L’on retrouve dans la signature de l’artiste l’arc et la couronne. L’arc représente la connaissance de la parole de Dieu. La couronne est celle du vainqueur. Les religions ont toujours servi d’alibis aux conquêtes de nouveaux territoires et à l’expansion des pouvoirs temporels. Aujourd’hui l’on mène toujours des guerres au nom de Dieu et de nos nouvelles « religions » économiques et financières.